Depuis toujours, l’horloger japonais Citizen prône une approche artisanale dans la fabrication de ses produits, depuis la création des composants jusqu’à l’assemblage final. Cette marque incontournable porte bien son nom et s’adresse à tous les citoyens, avec des montres fusionnant technologie de pointe, design soigné et prix accessibles. Du petit producteur de montres de poche au révolutionnaire mouvement Eco-Drive, en passant par plusieurs records horlogers : explorons ensemble les grandes lignes de l’histoire de Citizen.
Les premiers pas de Citizen
Tout commence en 1918, dans le quartier Totsuka à Tokyo, avec la création de l’Institut de recherche horlogère Shokosha Watch par le joaillier Kamekichi Yakamazi. En 1924, ce dernier commercialise une première montre de poche baptisée « Citizen » (« citoyen »). C’est ainsi que la société est rebaptisée en 1930, Citizen Watch Co., dans l’espoir que chaque habitant de la ville puisse un jour arborer l’une de ces montres au poignet, car à l’époque, c’est encore un accessoire de luxe portés par les plus aisés.
En 1936, pour répondre à une forte demande sur le marché, une usine est ouverte à Tanashi afin de permettre une production de masse.
La Maison produit plusieurs montres mais subit les dégâts causés par la Seconde Guerre Mondiale à l’industrie horlogère japonaise.
Un rythme d’innovation soutenu
Les années 50 sont marquées par plusieurs sorties de nouveaux garde-temps.
En 1952, la marque lance sa première montre de fabrication japonaise équipée d’un calendrier, puis, en 1955, elle commence à exporter ses modèles de montres-bracelets.
En 1956, c’est le tour de la première montre dotée de la technologie « Parashock ». Pour prouver la résistance de son produit, la marque le fait tomber d’un hélicoptère, à 30 m de hauteur. Le garde-temps en ressort indemne.
Puis la première montre avec alarme arrive en 1958, suivie de la première montre étanche, Parawater, en 1959.
En 1960, Citizen sort la première montre destinées aux malvoyants. Elle conclut également un accord d’import-export avec la société américaine Bulova Watch Co.
En 1962, la marque créé la montre pour homme la plus fine du monde ( à l’époque). Celle-ci embarque un mouvement de seulement 2,75 mm. Puis, en 1963, c’est au tour de la plus petite montre pour femme du monde (à l’époque).
En 1966, Citizen Watch présente sa première montre électronique de fabrication japonaise ; la X-8.
Après la Crystron en 1967 (première horloge électronique à quartz transistorisée au monde) et la montre électronique à diapasons Hi-Sonic en 1971, c’est au tour de la montre à quartz analogique Citizen Quartz Crystron de se faire remarquer en 1974.
En 1976, Citizen commercialise en quantité limitée la première montre à quartz au monde avec une précision de 3 secondes par an. Cette même année est aussi marquée par la naissance de la première montre à quartz analogique au monde avec cellule solaire : la Citizen Quartz Crystron Solar Cell.
En 1978, la marque sort une montre à quartz ultra mince, dotée d’un mouvement de moins de 1 mm d’épaisseur. Pour Citizen, c’est aussi l’année du lancement de sa première montre à quartz combinée avec mouvement analogique et numérique ; la Citizen Quartz Digi-Ana.
En 1982, la Maison sort la première montre de plongée à quartz au monde. Celle-ci est étanche jusqu’à 1 300 m.
1989 est marquée par le lancement de l’emblématique collection CITIZEN Promaster. Citizen en profite également pour présenter la première montre au monde capable de mesurer l’altitude et la pression atmosphérique.
En 1993, c’est au tours de la première montre radiocommandée multizone au monde. Deux ans après, en 1995, la marque propose la première montre solaire analogique au monde avec fonction chronographe et alarme.
1996 est une année particulièrement importante pour Citizen Watch, puisqu’elle marque le lancement d’Eco-Drive, une innovation majeure puisqu’il s’agit du premier mouvement alimenté par la lumière grâce aux cellules solaires implantées sous le cadran. Ainsi, plus besoin de batterie ni de remontage.
En 1998, la Promaster Eco-Drive Duo voit le jour. Elle est la première montre au monde à être équipée d’un système d’alimentation hybride.
En 2000, la marque commercialise Campanola Collection, une série de montres haut de gamme.
En 2002, on découvre Stiletto, la montre Eco-Drive la plus fine au monde pour l’époque, mesurant seulement 4,4 mm d’épaisseur.
En 2003, la marque lance la première montre radiocommandée entièrement fabriquée en métal au monde, comprenant une antenne intégrée.
Puis, en 2005, c’est le tours du plus petit mouvement de montre radiocommandé au monde, mesurant seulement 20,8 mm x 3,5 mm.
En 2008, Citizen rachète Bulova Watch Co.
De 2009 à 2013, la marque présente des innovations remarquées au salon Baselworld, à savoir l’Eco-Drive Dome, l’Eco-Drive Loop et l’Eco-Drive Eyes.
Sans oublier la première montre synchronisée par satellite au monde Eco-Drive SATELLITEWAVE en 2011, les modèles Eco-Drive Luna et Eco-Drive Nova en 2012, ainsi que le fameux Eco-Drive SATELLITE WAVE -AIR en 2013.
En 2016, Citizen Watch Co. rachète la marque Frédérique Constant. Elle sort aussi son célèbre modèle CITIZEN Eco-Drive One.
En 2019, la marque présente son Calibre 0100, à savoir de nouvelles montres Eco-Drive offrant le chronométrage le plus précis au monde, à +/- 1 seconde par an.
Aujourd’hui, Citizen Watch Co. fait définitivement partie des acteurs les plus importants de l’univers horloger. Elle fabrique aussi divers petits appareils électroniques comme les calculatrices par exemple. Cependant les montres restent le coeur de métier de cette marque. Ses garde-temps milieu de gamme allient qualité, esthétique, fiabilité, fonctionnalité et prix accessibles. Leur style va des modèles sportifs aux plus élégants et citadins. Comme aux débuts de la Maison, tous sont pensés pour pouvoir être portés par tous les citoyens.