Si on ne le cultive pas pour ses fruits, le pommier du Japon est toutefois très prisé pour son port étalé et ses très belles fleurs. En choisissant d’en planter un dans votre jardin, vous y ajouterez un élément de décoration à la fois subtil et remarquable.
Découvrons ensemble tout ce qu’il y a à savoir sur le pommier du Japon.
Des feuillages et des fleurs superbes
Pouvant atteindre jusqu’à 10 mètres de haut, le pommier du Japon est connu pour ses belles feuilles délicates, mais surtout ses sublimes fleurs pouvant se décliner dans plusieurs couleurs. La période de floraison se déroule entre février et mai, et elle est particulièrement spectaculaire lorsque vous visitez un jardin japonais.
En plus des fleurs rose pâle, fuchsias, rouges ou pourpres, le pommier japonais arbore également des fruits dont la forme rappelle celle des pommes, d’où son nom, qui peuvent être verts ou jaunes. Ces fruits sont assez acides et âpres, mais peuvent être consommés en gelées ou confitures bien sucrées et parfumées, avec de la vanille ou de la cannelle par exemple. Il est également possible d’en faire du cidre.
Comment cultiver le pommier du Japon ?
Arbre très élégant, le pommier du Japon est aussi apprécié car il est facile à cultiver chez soi, même sans avoir la main particulièrement verte. En connaissant quelques bases sur cet arbuste, vous serez capable de planter et de faire grandir votre pommier japonais sans difficulté.
Où le planter ?
Quand vous choisissez où installer votre pommier du Japon, sachez qu’il apprécie une exposition ensoleillée. Il peut également supporter un endroit mi ombragé, mais le soleil doit pouvoir atteindre la zone à certains moments de la journée, sinon la floraison ne sera pas optimale. En ce qui concerne le sol, on recommande un terrain frais ou humide, et riche pour que le l’arbre se développer bien. Le sol doit également être bien drainé et fertile. Le pommier japonais peut être planté seul ou bien en haie protectrice. Si vous n’avez pas de jardin, il peut très bien être installé dans un pot et prendre place sur un balcon ou une terrasse.
Quand le planter ?
Pour que votre pommier du Japon prenne bien et s’épanouisse, on conseille de le planter entre octobre et mars, plus précisément au printemps et à l’automne. L’important étant d’éviter les périodes de gel qui empêcherait la plante de se développer.
Comment le planter ?
Commencez par choisir un endroit exposé au soleil et à l’abri du vent pour que les boutons des fleurs ne soient pas abîmés. Ensuite, creusez un trou de 60 cm à 70 cm de diamètre, et mélangez la terre de votre jardin à deux pelles de compost. Vous pouvez mettre votre motte dans la terre et reboucher le trou avec le mélange terre compost. Enfin, arrosez autour du pied abondamment, l’équivalent d’un arrosoir plein, pour bien lier la terre et permettre aux racines de votre pommier du Japon de grandir et de bien s’implanter dans le sol.
L’entretien du pommier du Japon
Le pommier japonais nécessite peu de soins. C’est un arbre très rustique qui peut même tolérer des grands froids autour de -30 degrés durant l’hiver. Il peut être planté en ville car il supporte bien la pollution et qu’elle ne l’empêche pas d’arborer un beau feuillage et des fleurs colorées.
L’entretien :
Si le pommier du Japon supporte des conditions climatiques extrêmes, il a toutefois besoin d’être beaucoup arrosé, en particulier pendant les deux premières années. Veillez donc à créer une cuvette autour du pied pour permettre à l’eau de pénétrer en profondeur dans la terre et d’atteindre les racines. C’est un arbre qui grandit vite, assurez-vous que rien ne viendra entraver ses branches. Un tuteur peut d’ailleurs être utile pour soutenir le tronc et qui ne plie pas le temps qu’il devienne assez solide. Un paillage de la terre autour du tronc peut d’ailleurs être nécessaire pour le protéger du froid pendant l’hiver.
La taille :
Pour que votre pommier japonais garde une forme harmonieuse, il faut le tailler régulièrement. De préférence tous les ans, après la floraison. Cela vous permettra de profiter au mieux des fleurs avant de couper les branches abîmées qui consomment des ressources pour rien. En plus d’un objectif de bonne santé de la plante, la taille vous permettra de lui donner la forme que vous souhaitez, cela peut être intéressant dans le cas de la constitution d’une haie. Dans cette situation, taillez-le deux fois par an.
Les maladies qui peuvent le toucher
Contrairement à beaucoup d’arbres exotiques originaires d’Asie de l’Est, le pommier du Japon ne craint pas la tavelure. En revanche, il peut être affecté par l’oïdium causé par des champignons qui peut être traité par un mélange d’eau et de lait écrémé ; le chancre bactérien dû à une bactérie appelée pseudomonas syringae qui s’élimine en enlevant les zones affectées et en appliquant de la bouillie bordelaise, un mix de cuivre et de chaux ; mais aussi le pourridié qui est un champignon qui touche généralement les racines et beaucoup plus compliqué à éradiquer.
Le pommier et le cerisier sont probablement les arbres les connus au japon. Mais dans les jardins japonais, il est fréquent de trouver des néfliers, des érables du Japon ou encore des cognassiers.