Sushi ou Makis, Soba ou Ramen ? Les amateurs de street food et cuisine japonaise le savent bien : il n’y a pas un restaurant Japonais, mais plusieurs restaurants en fonction de chaque type de plat.
Nous avons traversé la capitale et ses arrondissements de long en large pour vous proposer cette sélection de découverte de plats originaux et des meilleurs restaurants japonais de Paris !
Quel type de restau japonais à Paris ?
Quels sont les plats typiques japonais ?
Le Japon possède une cuisine très variée et extrêmement différente à laquelle nous pensons, nous en occident. Effectivement celle-ci ne se limite pas qu’aux sushis, qui sont d’ailleurs très peu consommés au Japon et non les california rolls ne sont pas vraiment dans la gastronomie japonaise.
Cet article va vous permettre de découvrir les différentes cuisines au Japon. A noter que chaque typologie de cuisine possède son propre restaurant. Par exemple vous ne pourrez pas manger des sushis et des brochettes ou des ramens au même endroit, un genre équivaut à un restaurant (contrairement au restaurant japonais « classique » de france).
Les Tempura
Les tempura sont une sorte de beignet salé frit qui transforme l’aspect original d’un légume, souvent un champignon, une racine de lotus, une aubergine ou encore un potiron japonais mais pas que seulement car il peut aussi être un tempura de poisson, de crevettes. L’aliment est enrobé dans une couche épaisse de pâte frit dans un bouillon d’huile pendant quelques secondes afin d’obtenir un aspect tendre mais à la fois très croustillant en bouche. Cela est le résultat d’une fusion entre une nourriture d’explorateur portugais et de produits de base japonais.
Les pâtes : Soba, Ramen, Udon
Les pâtes, l’un des aliments de base dans plusieurs cuisines du monde, mais surtout au Japon. Le ramen est surement l’un des plats emblématiques du Japon. Il est constitué en majorité d’un bouillon de porc, légumes ou de poulet, agrémenté de viande, de légumes, de sauce soja, d’algue et surtout des nouilles. Chaque région du Japon possède ensuite sa propre recette avec certains produits en plus pour le plaisir de nos petits estomacs. De nos jours, il est désormais très facile, même dans les petites échoppes de trouver des ramens pour les végétariens, il était temps car c’est vraiment l’une des merveilles culinaires du Japon !
Il est souvent peu expliqué la différence entre un ramen, un soba et des Udon, elle est pourtant simple:
- Le rāmen se mange chaud et se compose de viande ou poisson, légumes, de nouilles de blé le tout dans un bouillon de viandes ou de légumes dans une sauce soja. Découvrez notre liste des meilleurs Ramen à Paris.
- Le Soba spécialité d’Okinawa est fabriqué à base de nouilles de sarrasin, le plus souvent consommé nature, froid ou chaud et accompagné d’une sauce de soja, de mirin et de wasabi. Attention à ne pas confondre avec deux faux-amis, les yakisoba (des nouilles sautées) et les Okinawa soba (une soupe de nouilles) qui ne sont pas considérés comme des soba. Envie de goûter ? Retrouvez notre sélection des meilleurs Soba à Paris !
- Les Udon sont de grosses pâtes de farine de froment plus claires que les nouilles de ramen mais tout aussi goûtu. Elles peuvent se consommer froide ou chaude en bouillon et agrémenté d’aliments différents suivant leur recette locale. En France, il est très possible de commander un ramen avec des nouilles de Udon dans les restaurants de ramen, et franchement je dis oui ! Envie de nouilles ? C’est ici pour la liste des TOP udon à Paris.
Les Gyozas
Les Gyozas, sans le savoir sont souvent confondus avec ses cousins les jiaozi de Chine, mais non ils sont bien différents et bien japonais aussi. Les gyozas sont des raviolis en forme de demi-lune cuit à la poêle pour que sa pâte soit savoureuse et croustillante avant de les tremper dans une petite sauce. Dans la recette originale, les gyozas sont farcis de chou, d’oignons verts, de gingembre, d’ail et de viande de porc hachée, mais ne vous inquiétez pas, ils sont désormais à tous les goûts et possède même leurs propres restaurants de gyozas dans la capitale française. Besoin d’une fournée de raviolis maison ? Ca tombe car voici la liste des meilleurs restaurants Gyoza à Paris.
Les Shabu Shabu ou Sukiyaki
Comme son voisin la fondue chinoise, le shabu shabu est le principe de bouillir dans une grande marmite en terre cuite présente autour d’une table conviviale de fines tranches de viande de porcs, de bœuf, de légumes, de tofu et pourquoi pas de nouilles udon avant de plonger ces aliments dans deux sauces froides, une au sésame et soja et l’autre au yuzu, orange et soja. D’origine mongole, elle trouve ses saveurs dans les recettes pékinoise de l’époque de la dynastie Yuan à l’origine à base de viande de mouton. Son nom assez drôle de shabu shabu vient originairement du bruit de la viande plongée dans le bouillon chaud.
La Soupe miso
La soupe miso est une soupe traditionnelle du Japon de bouillon à base de miso, une pâte de soja aromatisée fermentée et salée et de dashi ce qui donne le goût du bouillon avec ses différents ingrédients de champignon, poissons ou encore d’algues. Cette soupe représente un des éléments d’un menu typique du pays soleil levant tout comme le riz et qui se consomme pour tous les repas petit-déjeuner, déjeuner et dîner que vous soyez dans un grand restaurant ou un petit bar japonais izakaya. Ce plat est bien sûr d’origine chinoise mais implantée dans la culture japonaise depuis le 14ème siècle et se décline sous plusieurs variantes suivant la région et le lieu par exemple ajout de crabe, de poivron vert, de pomme de terre, de tofu, de riz, algues nori et bien d’autres.
Les Onigiri des konbini
Ces drôle de mets, qui nous font penser à des makis qui n’ont pas pu se fermer car la composition était trop importante sont en fait des onigiri, des petits snacks à base principale de riz et d’algue nori dans une forme triangulaire avec en son centre un aliment qui définit le goût de l’onigiri (écrasé de thon, tomate, concombre). Vous pouvez aussi le retrouver sous le nom de omusubi lors de votre passage dans les konbinis de Tokyo, l’endroit principal de vente de cet encas. Vous allez forcément maintenant me demander ce qu’est un konbini, et c’est tout simplement l’abréviation de konbiniensu sutoa ou convenience store en anglais, un commerce alimentaire de proximité ou ce que l’on appellerait une supérette. Découvrez notre liste des meilleures adresses d’onigiri à Paris restaurant.
Les Okonomiyaki
Souvent comparé à une pizza ou à une omelette à défaut de trouver un équivalent chez nous, ce plat typique du Japon est composé de multiples ingrédients qui restent encore très secrets. On y retrouver tout de même dans les ingrédients des œufs, de la farine de blé, du dashi, du chou blanc pour les ingrédients de base et suivant son envie et la carte du restaurant, on peut rajouter des morceaux de viande de porcs, de veau, de la seiche, du fromage ou encore de la ciboule. Il est à l’origine une espèce de crêpe consommée durant les cérémonies bouddhistes depuis le 16ème siècle, aujourd’hui on peut le déguster dans les restaurants spécialisés. Découvrez nos adresses préférées d’okonomiyaki à Paris.
Les Yakitori
Les Yakitori ou en d’autres termes des petites brochettes. Elles sont composées de viandes, de poissons, de légumes ou de fromages sur des bâtonnets de bois et cuit au gril. On les retrouve dans les restaurants spécialisés ou alors sur les stands de marchés ou les petits échoppes de fast-food. Nous avons sélectionné pour vous les meilleures adresses de Yakitori à Paris.
Les Sushi, makis et sashimis
Le menu F, ou le menu E10, sûrement les seuls que vous connaissiez de la cuisine japonaise et pourtant ils sont loin d’être les plats les plus populaires du Japon. Et oui, au Japon, les sushi et maki c’est tout un art et ça coûte très cher. Ils ne sont donc consommés que pour les grandes occasions et occasionnellement pour un petit plaisir.
Ce que j’ai oublié de vous dire c’est que les sushis au Japon, n’ont rien à voir avec ceux que l’on peut manger le dimanche soir en France, non, ils sont juste à tomber de plaisir à chaque bouchée.
Pour les non connaisseurs, les sushis sont ces petites boules de riz vinaigré recouvert de poisson. Il existe aussi les makis dans le même principe mais entourée de feuilles d’algues nori et qui peut s’agrémenter en son centre de viande, légumes, saumon ou autres poissons suivant les plaisirs.
Découvrez vitre notre liste des TOP sushi à Paris.
Les Donburi : Les Gyudon, Les Tonkatsu et katsudon
Les donburi c’est ce plat composé d’un grand bol de riz sur lequel est disposé une garniture comme de la viande de boeuf panée que l’on appelle gyūdon, de la viande de porc que l’on appelle katsudon, avec de l’anguille que l’on appelle unagidon ou encore avec du poulet et des oeufs que l’on appelle oyakodon.
Le Karé Raisu
Le Karé Raisu, est un curry japonais. Très peu connu chez nous, il est pourtant un plat courant au Japon. A déguster à l’aide d’une grosse cuillère, le karé raisu ou curry japonais est un plat constitué de viandes, de légumes mélangés et d’une sauce au curry tout cela accompagné de riz blanc. Contrairement à son homologue indien, le curry japonais n’est pas forcément épicé. Découvrez vite notre liste des meilleurs japonais Paris spécialisé en curry japonais.
Les fugu
Généralement servi en carpaccio, le fugu est ce que l’on nomme par chez nous le « poisson ballon » celui qui gonfle et sort ces piques lorsqu’il se sent en danger. Ce poisson mérite une très grande connaissance pour être servi car il peut provoquer de très graves intoxications neurotoxiques entrainant jusqu’à la mort. Pour en retirer la toxine, il leur faut enlever la peau du poisson, son foie, ces intestins et ces organes reproducteurs. A ce jour, aucun antidote n’a été trouvé en cas d’empoisonnement à ce poisson. Au Japon il faut donc une licence accordée par l’État pour pouvoir cuisiner ce poisson considéré comme très raffiné. Petit point d’histoire, à l’époque l’empereur du Japon tout comme les samouraïs n’avaient pas le droit d’en manger pour des raisons de sécurité et cela est inscrit dans une loi qui continue à perdurer.
Quels sont les accompagnements ?
Les plats japonais sont toujours accompagnés de divers produits complémentaires qui en font sa diversité culinaire.
On retrouve en effet différentes sortes de produits comme :
- Des condiments comme le wasabi, le gingembre
- Des sauce comme le shoyu une sauce à base de soja
- Du végétal comme le matcha, du nori (algues), des édamame, des umeboshi (pruneaux séchés et salés), tsukemono ou légumes marinés
- Des plats d’accompagnement comme la soupe miso, de chikuwa des surimis japonais, de nato du soja fermenté, du tofu, des bols de riz ou du chahan (riz frit), des korokke (croquettes de pomme de terre)
Quels sont les différents types de restaurations japonaises ?
En Europe, on distingue difficilement des types de restaurants mis à part des restaurants étoilés ou non, des cantines qui sont des lieux de partage et ce que l’on pourrait appeler des « fast food ».
Au Japon, c’est encore plus varié ou complexe car oui il y a déjà le principe que chaque type de cuisine à son restaurant, mais surtout la cuisine et un art, une démonstration au Japon.
Voici donc comment s’organise la restauration au Japon :
- Les grandes enseignes de fast-food occidentales avec des versions de leurs menus souvent adaptées aux goûts locaux comme cela est le cas pour McDonald’s.
- Les kaitenzushi, un type de restaurant de sushis, qui a l’originalité de présenter ses sushis sur un tapis roulant autour de la table, afin que les clients s’y servent directement et où le décompte se fait par assiette. C’est un type de restauration rapide japonaise.
- Les yatai qui sont de petites échoppes où l’on sert de la cuisine de rue et qui se déploient le soir. C’est là le lieu d’origine des ramens par exemple
- les konbini
Pour complexifié le tout, il existe aussi différentes manières de nommée la façon dont les plats sont présenté. Il y a tout d’abord les bento que l’on peut trouver directement dans les grands magasins ou dans les échoppes. Le bento ressemble à un plateau télé américain des années 50 où un repas complet se trouve dans différents petits compartiments afin d’éviter de mélanger les différentes saveurs et aliments. A contrario du bento on retrouve la cuisine kaiseko qui est la cuisine traditionnelle du Japon composé de plusieurs petits plats servis pour se compléter.
Les Teppanyaki
La cuisine teppanyaki ou plus spécifiquement teppan signifie le principe de cuisine sur une plaque de fer ou une plancha comme l’on pourrait l’appeler de nos jours. Ce type de cuisine est très typique de la ville de Kobe au sein de la préfecture Hyōgo Prefecture dans le sud du Japon. La cuisine traditionnelle teppanyaki mêlent légumes, œufs, viandes, poissons ou encore crustacés suivant l’envie du client ou la recette souhaitée. Le plat est élaboré dans un air de diner spectacle puisque le chef cuisine en face des clients en jouant sur le maniement de ces couteaux et la préparation de ces aliments avant de servir pour le déguster.
Quels sont les desserts japonais populaire ?
Pour le plus grands plaisir de tous, le Japon, ce n’est pas que de la cuisine salée, il y a bel et bien du sucré, et franchement c’est super bon !
Quelques petits exemples de desserts que l’on peut trouver et qui mettent à l’honneur le Japon:
- Les mochis, petite boule ronde de riz gluant sucré et au coeur de haricot rouge si l’on parle de daifuki, il se consomme souvent durant la cérémonie du thé
- Les Taiyakis, un mignon petit poisson ou plus précisément une dorade, faite d’une pâte à crêpe et fourrée d’un purée de haricot rouge et de crème pâtissière
- Les yokan, ce dessert est constitué d’une pâte de haricot rouge du Japon, gélifiée avec de l’agar-agar qui ressemble énormément à une pâte de fruit et se consomme avec du thé vert
- Les nerikiri, pâtisserie d’été il est sous forme d’un mochi mêlé à de la pâte de haricots blancs multicolores pour symboliser les feux d’artifices de la saison des matsuris au Japon
- La patate douce sous toute ses formes en gâteau, en brioche, en glace (oui et c’est super bon)
- Le matcha en veux tu en voila en cookie, en brioche, en glace, en bonbon
- Les Dorayaki, ce gâteau savoureux composé de deux pâtes en forme de pancake et d’une purée de haricots rouges
- Le Dango, une brochette à base de mochi tricolore consommé en accompagnement d’un thé vert
- Les glaces, il fait souvent très chaud au Japon alors la glace est un parfait compromis et il y en a pour tous les goûts
- Le Daifuku, sucrerie qui ressemble a un mochi mais fourré à la purée de haricots rouges et d’un fruit entier comme une fraise et souvent recouvert de graines ou de poudre de pistache.
- Les Yatsuhashi, un dessert typique de Kyoto à base de farine de riz gluant et de cannelle en triangle comme une crêpe et garni d’une pâte de azuki (haricots rouges)
- Le Zenzai, un dessert d’automne sous forme de soupe d’haricots rouges sucrés et de mochi le tout dans un bouillon chaud
- Le kasutera, un genre de quatre quart bien gonflé d’origine portugais
- Le tapioca au lait de coco
Si vous souhaitez déguster ces pâtisseries Japonaise, n’hésitez pas à lire notre article sur Où déguster des pâtisseries japonaises à Paris ?
Quelles sont les spécialités japonaises de fêtes ?
Il est vrai qu’en France nous n’avons pas forcément de repas spécifiques en fonction des fêtes si ce n’est le vendredi la tradition de manger du poisson ou le foie gras et les huîtres au moment des fêtes de fin d’année, le chocolat à Pâques et la pièce montée durant les mariages. Au Japon, il existe des plats adaptés en fonction des fêtes annuelles, et cela est bien ancré dans les traditions. En voici donc quelques exemples:
- Au nouvel an Japonais, le 1er janvier, on mange traditionnellement une soupe chaude et un soba appelé kake qui signifie dettes en français, qui signifie en clair que toutes les dettes de l’année sont réglées. Les jours suivants, l’on ne cuisine pas mais l’on mange des bento préparés à l’avance.
- La fête des sept herbes ou Nanakusa-no-sekku qui a lieu le 7 janvier est une coutume qui consiste à manger un kayu qui est un gruau de riz fermentés accompagné de graines entières ou concassées, sucrés, salés ou aromatisés.
- Durant matsuri qui sont des festivals qui ont lieu le 3 mars, il y a d’abord les pâtisseries nerikiri en dessert mais surtout des spécialités locales
- À la Saint-Valentin, les filles offrent du chocolat aux garçons de leur travail ou de leur entourage qui répondent le la fête du jour blanc en offrant des fleurs ou des sucreries.
- La fête des enfants nommée Kodomo no hi, le 5 mai, est l’occasion de déguster tout types de sucreries et de pâtisseries traditionnelles comme les mochis ou les chimakis.
- À Noël au Japon, cela vous semblera incroyable mais il est pour coutume de manger du poulet. C’est pour cela que l’on retrouvera souvent les japonais dans des KFC ou équivalent, oui cela est plus qu’étonnant.